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Le Pentagone dit à Bush :  « Les changements climatiques vont nous détruire »

Ce rapport secret du Pentagone est le dernier sur la façon de préparer l’Amérique pour la venue de l’Armagedon climatique. Un Pentagone qui n’utilise pas le mot « réchauffement climatique ».

Mais qu’a donc Bush derrière la tête lorsqu’il choisit de ne pas supporter le protocole de Kyoto. « Bush émet ses propres doutes concernant la validité scientifique du réchauffement au CO2 causé par l’homme. »

- Bush convient lui-même que son équipe et lui possèdent des réserves, quant à la cause réelle des « changements climatiques ».

- Du même jet, on découvre sur des documents en provenance du Pentagone et classés top secret, un scénario décrivant des évènements quasi apocalyptiques, débutant violemment en 2007. Date jugée ridicule encore aujourd'hui.

Selon le Pentagone, ce n'est qu'un scénario de travail.

Un scénario de travail... secret...

Pierre De Châtillon

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Mark Townsend et Paul Harris,

Observer le 22 février 2004.

The Observer

http://www.greenpeace.org.nz/news/news_main.asp?PRID=662

Au cours des 20 prochaines années, les changements climatiques pourraient résulter en une catastrophe planétaire coûtant des millions de vies, tant par la guerre, la famine que les désastres naturels.

Un rapport secret supprimé par les chefs de la défense nationale américaine et obtenue par l’Observer averti que des cités majeures européennes seront submergées par la montée des eaux.

Le document prédit que les changements brutaux de climat peuvent mener la planète au bord de l’anarchie au moment ou les pays en sont à développer les armes nucléaires menaçant de défendre leur approvisionnement en nourriture, en eau et en énergie. Cette menace à une stabilité globale éclipse largement la menace du terrorisme.

En l’an 2020, la Grande Bretagne aura plongé dans un climat sibérien. Conflits nucléaires, méga sécheresse, famine et de grandes émeutes surgissent à travers le monde. Les perturbations et les conflits feront partie de la vie courante conclue l’analyse du Pentagone. « Une fois encore, la guerre définira la vie humaine. »

Mandaté par le Pentagone, le conseiller à la défense Andrew Marshall a tenu considérablement de place dans l’intelligence militaire américaine durant les trois dernières années. Il fut l’homme à l’origine d’une récente transformation de la force militaire américaine sous l’ancien secrétaire à la défense Donald Rumsfeld :

« Les changements climatiques doivent s’élever au-delà du débat scientifique et devenir un sujet de préoccupation de la sécurité nationale » dit l’auteur Peter Schwartz, consultant à la CIA et chef à la planification chez Royal Dutch/Shell Group, et Doug Randall  de la société californienne Global Business Network. Un scénario imminent de changement climatique catastrophique parfaitement « plausible et aura comme conséquence de mettre en péril la sécurité nationale des États Unis de telle façon qu’il doit être attentivement considéré, immédiatement » concluent-ils. « Aussi rapidement que l’an prochain, l’augmentation des inondations aura comme conséquence d’augmenter le niveau des mers et créera des dommages très importants atteignant plusieurs milliards à l’échelle internationale. »

Devant la stagnation de la Maison Blanche sur ce sujet, un groupe d’éminents scientifiques se rendirent à la Maison Blanche dans une démarche visant à intensifier leurs pressions pour que le réchauffement climatique soit pris comme une menace.

Bush demeure imperturbable quant à ses positions sur le traité de Kyoto, le qualifiant de « non scientifique » et que : « tout le monde le sous-estime la position américaine, mais le jury n’a pas fini de délibérer sur les causes de la crise climatique. »

Les conclusions   « La crise climatique, alerte rouge »

Aujourd’hui, deux des institutions les plus conservatrices du monde, le Pentagone et la Banque Mondiale publient le résultat d’études recommandant une action immédiate visant à adresser une menace imminente occasionnée par le réchauffement climatique et pour laquelle le Pentagone identifie que la crise climatique représente une menace plus importante que le terrorisme. La Banque Mondiale de son côté dit : « Le réchauffement climatique requiert une action immédiate »

plutôt ce mois-ci, le Financial Times révélait que la Banque Mondiale rejetait les recommandations de leur propre panel d’experts indépendants. La mission de ce panel d’expert avait pour but d’identifier que les institutions environnementales, la pauvreté et les droits humains avaient un impact sur les investissements de la Banque Mondiale dans les domaines des industries d’extraction du pétrole, gaz, charbon et métaux.

La recommandation du panel d’experts à la Banque Mondiale fut d’éliminer leurs investissements dans les extractions de carburants fossiles dans les prochaines 8 années : « Le Groupe de la Banque Mondiale doit augmenter agressivement leurs investissements dans les énergies renouvelables par 20 % annuellement. Les prêts de la Banque Mondiale devraient se concentrer sur la promotion d’une transition envers les énergies renouvelables… »

La Banque Mondiale dédie 6 % de leurs prêts aux renouvelables et 94% a l’extraction de pétrole. En rejetant les recommandations de ce panel d’experts, la Banque vise le renouvellement de 300 à 500 millions de dollars US en prêt annuel pour la recherche pétrolifère et la lente cuisson de notre planète. 

Le rapport secret du Pentagone déclare aussi que «  les futures guerres se feront sur des sujets de survie, bien plus que la religion, l’idéologie et l’honneur nationale. ». Il envisage la nécessité de tourner les USA et les autres pays riches, en forteresses armées contre des vagues de réfugiés en colère déplacée par l’augmentation du niveau de la mer ou incapable de faire pousser de la nourriture et fuyant pour sauver leurs vies. Le rapport ne prend pas de gants blancs pour désigner la façon d’agir de la Maison Blanche en écrivant : « Plutôt que des siècles ou des décades, les évidences récentes suggèrent que la possibilité d’un scénario beaucoup plus important soit actuellement en train de prendre place. »

Le rapport en question était : « Développer un scénario plausible de changement climatique qui peut être utilisé dans le but d’explorer ses implications sur l’approvisionnement en nourriture, la santé et les maladies, le commerce et les échanges commerciaux ainsi que les conséquences sur la sécurité nationale. »

Voici le scénario plausible issu des visions du Pentagone :

« En 2005 l’impact de l’actuel sursaut climatique est ressenti beaucoup plus intensément dans certaines régions autour du monde. Des orages plus graves et des ouragans provoquent des montées subites des eaux dans des territoires peu élevés au-dessus du niveau de la mer telles que Tarawa

Des inondations plus hautes d'orage dans de basses îles menteuses telles que Tarawa et Tuvalu (près de la Nouvelle Zélande).

En 2007, une tempête particulièrement sévère affectant la montée des eaux, a pour effet de briser les digues de Hollande, submergeant quelques cités côtières telles que La Hague. Le peu d’élévation des îles du delta de la rivière Sacramento dans la vallée centrale de Californie a eu pour effet de créer une mer intérieure et en même temps de briser le système d’aqueduc transportant l’eau potable en Californie du Sud….

La fonte des calottes glacières et l’augmentation du niveau de la mer font que les vagues augment d’intensité et endommage les cités côtières. De plus, des millions de personnes se retrouvent en situation de risque d’inondations autour de la planète, ce qui en gros représente environ 4 fois les quantités de 2003. Les changements climatiques affectant la température de l’eau et par conséquent la migration des poissons dans de nouveaux habitats, occasionneront une diminution abrupte de l’industrie de la pêche accroissant les tensions sur les droits de pêche. »

Le Pentagone envisage une guerre sur les territoires de pêches entre l’Espagne et le Portugal. Le Pakistan, les Indes et la Chine, tous possédant l’armement nucléaire, turbulence à leurs frontières concernant les réfugiés, l’accès aux rivières et aux terres arables. Le Bangladesh devient inhabitable. La sécheresse frappe de plein fouet le panier de provision des Américains. La Température de la Grande-Bretagne ressemble à celle de la Sibérie. Les Indes, l’Afrique du Sud et l’Indonésie sont démantelées par des guerres civiles.

Un monde bouleversé par les sécheresses, les inondations, les cyclones; des pays entiers rendus inhabitables; Amsterdam, la capitale de la Hollande submergée; les frontières des USA et de l’Australie patrouillées par des gardes armés, tirant sans sommation sur les vagues de réfugiés désespérés, à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil; des bateaux de pêche armés d’un canon pour éloigner les compétiteurs; des demandes d’accès à l’eau et aux terres de cultures supportées par des armes nucléaires.

Ultimement, les prédictions du rapport démontrent une nette diminution de la capacité de la planète à pourvoir aux besoins humains, menant à de nettes réductions de la population mondiale due aux famines, aux pandémies et aux guerres.

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Pourrait-on cesser d’être un « Green fondamentaliste » aveugle pour un instant et réfléchir.

Soyons clairs. L’harnachement sauvage de la planète par la pollution de toute sorte est totalement incompréhensible et aurait toujours dû être à l’agenda, société capitaliste ou pas, c’est l’héritage de nos enfants.

Bush ne nie pas qu’il y ait crise climatique, il déclare que la proposition établissant que l’actuelle crise climatique ne soit due au rejet des gaz à effet de serre dans l’atmosphère n’est pas adéquate.

Mais comment le Pentagone a t’il pu mettre de telles dates sur des prédictions aussi ahurissantes? Même d’y penser aujourd’hui relève de la plus pure folie. Quoiqu’il en soit, celles-ci représentent le meilleur de ce que peut produire une organisation comme le Pentagone avec toute sa science et son savoir.

Ce rapport n’a rien à voir avec de quelconques simulations de jeu de guéguerre, mais est basé sur la venue d’une série d’évènements climatiques importante et prévisible affectant le climat terrestre d’une façon abrupte et sur les conséquences qui en découlent.

Ces évènements et leurs causes sont bien décrits dans l’astroclimat et le climat extrême.

Pierre De Châtillon

2 juillet 2005