Un rapport sur la conférence des changements climatiques passe pratiquement inaperçu.

Pierre De Châtillon 1 juillet 2005

Ce rapport du journaliste environnemental Paul Brown à la conférence sur les changements climatiques est très révélateur de la situation mondiale concernant le climat.

Bien que monsieur Brown ait la fâcheuse tendance à ramener les choses à des éléments non essentiels, comme la disparition des lézards et des scarabées ou des dates de prédictions farfelues, il est aussi très clair sur la position russe concernant les causes de la crise climatique.

« Le chef scientifique de la Grande Bretagne “Sir David King”, qui à l’obligation de faire rapport de la conférence à Tony Blair mentionne qu’il y a maintenant consensus à travers la communauté scientifique que le problème est « globalement sérieux et urgent qui nécessite une prise d’action immédiate ». La plupart des scientifiques à la conférence croient que le changement climatique est un risque au bien-être de la race humaine et du monde naturel.

Le Dr Andrei Illarionov, conseiller économique du président russe Vladimir Poutine, dénonce l’idée que l’homme puisse être la cause d’un quelconque réchauffement climatique. Les multiples interventions du Dr Illiarionov établissent avec fermeté la position de la Russie concernant les causes de la crise climatique : une variation cyclique et naturelle.

Il mentionna au journaliste du Guardian :  « Le Président Poutine a reçu beaucoup de pressions pour signer l’entente du protocole de Kyoto et la Russie l’a fait parce que nous aimons être amis de l’Europe et non parce que l’ont croit dans la science du changement de climat. »

« Plus de 3 milliards de personnes, la moitié de la population mondiale, seront dans des pays aux prises avec d’importantes pertes en agriculture et faisant face a la famine. »

Cette dissidence sur les causes de la crise climatiques doit nous mettre la puce à l’oreille. ELLE N’EST PAS SANS RAISON, les Russes ne sont pas des imbéciles, bien au contraire.

Si on ajoute à ceci le fait que les États-Unis n’ont pas signé le protocole de Kyoto sous le prétexte donné par le porte-parole de la Maison Blanche que : « la science n’avait pas établi clairement que les causes de la crise climatique étaient d’origines humaines. » Et si on y ajoute le rapport du Pentagone qui donne des prédictions saisissantes à propos de famine et de réfugiés climatiques aussitôt que 2007. Et si on ajoute aux faits que la majorité des prédictions de la conférence concernant le climat sont déjà largement en cours de réalisation…

Ci joint, copie de l’article paru dans « Guardian » en février 2005.

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La conférence sur les changements climatiques : Certains dangers.

 
Paul Brown, correspondant environnemental


jeudi, 3 février 2005

The Guardian

Hier, fut rendue publique une évaluation des coûts globaux engendrés à la société pour chaque élévation de degré de la température. Un constat sinistre, dont les résultats démontrent la rapidité avec laquelle certaines espèces animales pourraient voir leurs habitats naturels totalement détruits par la crise climatique et ainsi menacer leurs survies sur la planète.

Bill Hare, du Potsdam Institute for Climate Impact Research a mentionné à la conférence de presse que les effets d’un changement climatique sur le monde naturel et la race humaine sont déjà nettement apparents et croissent de façon significative avec chacune de minuscule augmentation de température. L’approvisionnement en eau et en nourriture sera à risque. Ce dernier ajoute : « Les dangers pour la civilisation seront grands, avec l’apport de réfugiés du climat, pour qui les frontières n’existeront plus devant la famine. »

L’augmentation de la température n’a eu à date que des effets limités sur l’agriculture et sur la sécurité de la production alimentaire mondiale. Mais comme les augmentations de température atteignent maintenant plus de 3 degrés, une large tranche de la population pauvre en provenance des pays en voie de développement comme l’Afrique, seront particulièrement vulnérable et devrait manquer de nourriture. Mais c’est le monde naturel qui souffrira en premier dit-il, ayant compilé et analysé les données des effets connus dans les différentes régions.

Une augmentation de température de 1 degré centigrade supplémentaire – probablement en 2025 – menacera les coraux des mers du monde, particulièrement dans l’océan Indien sous l’équateur. Les forêts tropicales des hautes terres du Queensland en Australie, souffriront. Les feux de forêts augmenteront autour de la Méditerranée et affecteront la température en Amérique, ainsi que le débit des rivières.

Une augmentation de 2 degrés et de larges portions de la forêt Amazone disparaîtront par le feu. Les bancs de coraux blanchiront d’année en année dans plusieurs régions. Il y aura de sévères pertes dans les forêts boréales du nord-ouest de la Chine et du Tibet.

3 degrés et le Mexique perdra ses lézards, scarabées et petits mammifères dus à la chaleur et à la sécheresse.

Plus de 3 milliards de personnes, la moitié de la population mondiale, seront dans des pays aux prises avec d’importantes pertes en agriculture et faisant face à la famine.

Le chef scientifique de la Grande Bretagne “Sir David King”, qui à l’obligation de faire rapport de la conférence à Tony Blair mentionne qu’il y a maintenant consensus à travers la communauté scientifique que le problème est « globalement sérieux et urgent qui nécessite une prise d’action ». La plupart des scientifiques à la conférence croient que le changement climatique est un risque au bien-être de la race humaine et du monde naturel.

Le Dr Andrei Illarionov, conseiller économique du président russe Vladimir Poutine, dénonce l’idée que l’homme puisse être la cause d’un quelconque réchauffement climatique. Les multiples interventions du Dr Illiarionov établissent avec fermeté la position de la Russie concernant les causes de la crise climatique : une variation cyclique et naturelle.

Il mentionna au journaliste du Guardian :  « Le Président Poutine a reçu beaucoup de pressions pour signer l’entente du protocole de Kyoto et la Russie l’a fait parce que nous aimons être amis de l’Europe et non parce que l’ont croit dans la science du changement de climat.

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Fin de l’article.