La nature divine.

« Pendant de nombreuses générations, tant que la nature du dieu se fit sentir suffisamment en eux, ils obéirent aux lois et restèrent attachés au principe divin auquel ils étaient apparentés. Ils n'avaient que des pensées vraies et grandes en tout point, et ils se comportaient avec douceur et sagesse en face de tous les hasards de la vie et à l'égard les uns des autres.

Aussi, n'ayant d'attention qu'à la vertu, faisaient-ils peu de cas de leurs biens et supportaient-ils aisément le fardeau qu'était pour eux la masse de leur or et de leurs autres possessions. Ils n'étaient pas enivrés par les plaisirs de la richesse et, toujours maîtres d'eux-mêmes, ils ne s'écartaient pas de leur devoir. Tempérants comme ils étaient, ils voyaient nettement que tous ces biens aussi s'accroissaient par l'affection mutuelle unie à la vertu, et que, si on s'y attache et les honore, ils périssent eux-mêmes et la vertu avec eux.

Tant qu'ils raisonnèrent ainsi et gardèrent leur nature divine, ils virent croître tous les biens dont j'ai parlé. Mais quand la portion divine qui était en eux s'altéra par son fréquent mélange avec un élément mortel considérable et que le caractère humain prédomina, incapables dès lors de supporter la prospérité, ils se conduisirent indécemment, et à ceux qui savent voir, ils apparurent laids, parce qu'ils perdaient les plus beaux de leurs biens les plus précieux, tandis que ceux qui ne savent pas discerner ce qu'est la vraie vie heureuse les trouvaient justement alors parfaitement beaux et heureux, tout infectés qu'ils étaient d'injustes convoitises et de l'orgueil de dominer. » Critias Platon.

eJ’ai souvent discouru sur l’induction divine. Elle est le seuil d’entrée sur cette nature divine dont parle le Critias, le feu céleste ramené par Prométhéus de chez les dieux « dans un tube creux » et imbriqué dans l’organisme concocté par les prométhéens, que nous appellerons la nouvelle race. Comme je l’ai déjà souligné quelque part, le mot « homme » est surfait. À l’origine, ce terme était celui de la population des archaïques qui vivait déjà sur la planète à l’arrivée des prométhéens, les simiesques. Pour poursuivre, la nouvelle race n’avait qu’une contrainte, ne pas jouer dans le code génétique.

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Il y a plusieurs milliers d’années, les caïnistes, voyant dans cet outil une façon de parfaire leur puissance en créant des formes de vies adaptées de combinaisons avec la vie animale, ils ajoutèrent de nombreuses formes de vies et races, au point où le code d’origine fut perdu, laissant une planète qui n’avait rien à envier à l’ile du Docteur Moreau. 

Ce fut-là le péché originel.

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Pour remédier à la situation, il fut entendu entre les fils des hommes qu’il y aurait un mouvement d’amalgame des races visant à réunifier les races et refaire ce divin. Un plan sous domination religieuse qui allait s’étirer sur 5000 ans, rendu possible grâce aux génocides, aux guerres, aux conquêtes et au commerce.

À chaque fin de cycle millénaire, sous l’emprise des rayonnements céleste, cet équilibre de la perfection devient un étalon de mesure de la fertilité génétique attribuée au cycle suivant. C’est là ce qui nous est parvenu sous le nom de jugement dernier. Le taux de fertilité s’effondre brusquement et ne reprend qu’après plusieurs années, parcimonieusement, en répondant à des critères précis. À cause du péché originel, l’homme ne passait plus cette barrière et il allait devoir actualiser la recette à intervalle régulier en la combinant génétiquement avec les simiesques, mieux adapté et plus stable.

Il faut se rappeler que la Vierge n’avait pas de père. Des sources apocryphes laissent croire qu’elle ne se montrait jamais les jambes, car elle possédait une pilosité anormalement développée.

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J’ai retrouvé dans les esquisses anciennes entourant l'époque de la naissance de Jésus, des images très intéressantes d’un Jésus pour le moins différent,

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Sa mère

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et de son grand père.


Pierre de Châtillon

4-2-2015